vendredi 18 juillet 2008

Chambre en travaux

"On rigole, on rigole... Et on voit pas le fond du bol !"



Trois semaines de travaux déjà... Et on en voit plus le bout ma pauvre Josette ! L'avantage de se faire expulser de la pièce qui nous a couvé depuis 12 ans, c'est qu'on découvre qu'il y a d'autres pièces dans un pavillon de 2 étages... et que chaque pièce regorge de coins et de recoins où glisser le fameux bazar accumulé pendant toutes ces années.
L'inconvénient, c'est qu'une fine couche de poudre blanche s'est déposée sur chaque parcelle recouvrable de l'habitat, un peu comme si Pete et Amy avaient éternué lors d'une crise allergique simultanée. Il y a aussi les bruits et les tremblements, parce que jusqu'alors, on pensait être à l'abri, on pensait que même une tempête tropicale n'ébranlerait pas ces murs adorés, et puis soudain... on doute ! Je compte les fissures sur les murs comme les rides sur le visage de Claude Sarraute. Et comble de la misère, mon lit a disparu... enlevé, désintégré, éclipsé ! Plus rien ! Tout les soirs, je me fais un road trip digne de Sean Penn, à la recherche d'un coin où caser ma Quechua. Cette nuit, j'ai donc établi mon campement dans la plus petite pièce de la maison: le bureau. 5m sur 2, entre 2 bureaux énormissimes, 2 étagères, 3 ordinateurs,... Autant dire que j'ai appris à mieux connaître ma claustrophobie !

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